Derrière son petit doigt
S’abandonner c’est lâcher l’idée de “soi”, la définition factice de “soi-même” derrière laquelle nous nous rangeons.
C’est par une simple idée et par notre engagement envers elle que nous avons perdu notre liberté. A présent, ce n’est pas tant le personnage qui nous tient, mais toute une “histoire” et la protection symbolique que cela semble nous apporter.
Pourtant, quelle protection y a-t-il à ne pas être “soi” et à se prendre pour un double imaginaire ? Par l’hypnose de ce “jeu” ne sommes-nous pas déjà douloureusement privés de “celui” que nous sommes ?