L’appel au Lama de Düdjom Rinpoché

(…) Le champ primordial de la Conscience Claire est immobile et immuable;
L’efflorescence du Dharmakâya, faite de tout ce qui surgit, n’est ni bien ni mal.
Puisque la Conscience Claire de l’instant présent est le véritable Bouddha,
Par l’ouverture et le contentement, je trouve le Lama au fond de mon Coeur.
Quand je réalise que cet esprit naturel et immortel est la nature même du Lama,
Il n’est plus besoin de prières avides et tenaces, ni de complaintes artificielles.
En me détendant simplement au sein de la Conscience Claire sans artifices, l’état naturel libre et ouvert,
je reçois la grâce où tout ce qui s’élève se libère sans objet.
La bouddhéité ne s’atteint pas par des dharmas fabriqués 
Une méditation inventée par l’esprit et née de spéculations intellectuelles est l’ennemi trompeur.
Comme un fou, j’abandonne maintenant tout attachement au style et aux manières !
Que je passe cette vie dans cet état d’aise nu et sans inhibitions !
Joyeux en toutes activités est le Yogi du Dzogchen ! (…)

Un petit clin d’oeil à mon ami François qui est décédé le 23 mai dernier.
Je sais que les vers de ce chant de réalisation avaient beaucoup de signification pour lui et qu’ils l’inspiraient.
Düdjom Rinpoché était un maître étonnant. Nous avions eu l’occasion de le rencontrer lors d’enseignements qu’il avait donnés en Dordogne durant l’été 1984.

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