Au beau milieu du Ciel
Où passent les pensées, d’où viennent-elles ? Il ne s’agit pas de trouver un lieu, mais de “capituler”, de s’abandonner face à l’ouverture infinie. Ce que l’on définit comme vide ne l’est pas. Par contre, cela est sans prise et profond.
Après, c’est une question d’honnêteté avec soi. Si vous pensez que les paroles sont plus vraies que ce qui en est l’origine, c’est à vous de voir. Cependant, une fois que vous avez affirmé une chose, que reste-t-il ?
L’esprit est prompt à faire des commentaires sur tout, mais ce n’est pas la vérité. Ce sont seulement des avis sur telle ou telle chose. Ce monde est libre de commentaires et nous le découvrons lorsque nous “passons” de la tête au cœur. Il est donc primordial d’atterrir ici, dans le vivant, sans plus continuer à ratiociner.
Arrivez dans la présence de tout ce qui vous entoure. Retrouvez-vous dans votre corps, dans sa sensation et la présence de vie qui l’anime. Soyez à l’écoute des sens qui vous relient à l’extérieur. Laissez votre parole redevenir silence. Ce qu’elle est véritablement comme tous les sons. Voyez ce qui demeure et s’affirme comme le ciel. Soyez l’ouverture au milieu de laquelle tous les mots, pareils aux nuages glissent et s’évanouissent. Cette Présence, cette Êtreté suffit.