Présentation

Denis Marie

Ce n’est pas avec notre “tête” que nous nous libérons, c’est avec notre cœur.

Denis Marie

Cela fait plus de vingt ans que, suite à une greffe rénale, j’ai reçu une guérison physique du corps ainsi qu’une guérison spirituelle du cœur. Durant tout ce temps, je me suis dédié à témoigner et à transmettre l’Éclat vivant d’amour qui m’a transformé.
C’est de façon informelle, dans des cafés et chez les personnes qui m’ont accueilli que j’ai partagé le don que j’ai reçu. Mon activité consiste à enseigner, à transmettre la contemplation afin qu’elle rouvre les cœurs, qu’elle soit une évidence dans notre vie quotidienne.

“Contempler ce n’est pas une pratique telle que la méditation.”

Il ne s’agit pas non plus d’une ascèse. C’est en cela que chacun peut l’adopter malgré son inexpérience, sa condition, des circonstances existentielles difficiles.
En fait, ce n’est pas “nous” qui développons la contemplation. À travers l’ouverture et la priorité que nous redonnons à la Source, nous nous laissons rejoindre par la Vérité de l’Esprit originel. Nous nous reconnectons à la proclamation de “cela qui Est”, de la Présence.
Notre volonté n’est pas de faire progresser notre “personnage” dans l’espoir qu’il devienne un “être éveillé”. Au contraire, il s’agit de laisser tomber son imposture, le rôle et la saisie qu’il veut exercer. Ainsi, au lieu de prendre en charge son illusion pour la “spiritualiser”, c’est la Vérité du monde et celle de l’Être que nous accueillons directement pour être libérés.

Sans délai, sortir du sommeil de l’illusion

S’illusionner, c’est s’enfermer dans son histoire. C’est s’autopersuader d’une aventure qui n’existe pas. Bien qu’il ne s’agisse que d’un récit, nous le valorisons de sorte qu’il prévaut sur le monde réel. Nous nous situons dans un fantasme, alors qu’en vérité nous sommes simplement ici, dans la continuité de la Présence.

En tant que “chercheur”, c’est toujours dans notre récit, dans notre légende, que nous espérons encore notre éveil et notre libération. Pourquoi n’arrêtons-nous pas plutôt notre histoire ? Comment trouver la vérité de celui-là que nous sommes, tout en continuant de nous le raconter ?

Le réveil n’est pas dans le rêve. Il est ici-même, dans ce moment vivant. En réalité, quoi que nous vivions, en conscience ou non, jamais nous ne nous écartons de la Présence. Elle est la base élémentaire et fondatrice qui rend possible la totalité de l’existence.
Dans son renouveau permanent, toutes nos actions de vie se sont épuisées. Dans la fraicheur de l’instant, nous pouvons constater qu’en dehors des affirmations abstraites de nos idées, de notre mémoire, concrètement, ne demeure que la Présence vivante de l’Être.

Contempler, c’est déjouer le jeu de l’illusion.

Il n’y a pas d’illusion en tant que telle. Il n’y a que l’illusion que chacun se raconte. L’illusion repose principalement sur un propos, un discours avec nous-mêmes.
Comprenez qu’en vérité, il n’y a que la Présence. Tout ce que nous racontons n’existe pas. Ce n’est qu’une vision subjective. Nous sommes illusionnés du fait que nous prenons appui sur une “vérité pensée”, plutôt que sur la vérité proclamée de la Présence.
L’illusion gardera sa domination aussi longtemps que c’est en elle et pour elle que nous œuvrons. Elle se maintiendra tant que notre attention se portera principalement vers notre imaginaire plutôt que vers le monde réel.

“Contempler, c’est vivre notre identité première avant toute élaboration.”

Contempler nous permet de redécouvrir le fait de voir “tel que c’est”, celui d’être “tel que nous Sommes”. Cela revient à libérer le monde des jugements que nous lui portons. Tout existe indépendamment de nos avis. Ce qui vaut aussi pour nous. C’est par son propos, sa récitation, que notre personnage cherche continuellement à se faire exister. Pourtant, dès qu’il s’arrête ; il n’y a personne. Ne demeure que la Présence, son silence naturel, ainsi que tout ce qui s’y trouve concrètement présent.

La base de la contemplation est un changement radical de référentiel de vie. Essentiellement, il consiste à prendre appui sur la réalité objective et non plus sur son interprétation mentale. Accueillir la Présence première, son affirmation spontanée, nous démontre la vacuité du personnage. Il n’y a donc rien à faire de son point de vue, ni à son encontre. Il n’y a pas de devenir le concernant. Le personnage n’est qu’une idée. Concrètement, voyez comment en votre esprit, il n’y a rien, aucune forme constante, juste l’éclat continuel de la conscience !

Le vrai sens de la démarche spirituelle vise à nous libérer de l’illusion à laquelle nous sommes assujettis. Il ne s’agit donc pas d’intervenir sur celle-ci, de modifier notre “légende” pour la faire évoluer. Le but est d’en sortir, de nous en affranchir dans sa totalité.

Afin d’échapper à notre vision projetée du monde, ainsi qu’à notre duplicité, il ne suffit pas de nous améliorer tel qu’on l’entend traditionnellement. Aussi, pour donner une réelle portée à notre démarche de libération, il s’agit d’actualiser un lâcher-prise du jeu tout entier, de ses valeurs ainsi que de nos intérêts. La délivrance intervient immédiatement, dès lors que nous laissons tomber les enjeux auxquels nous prenons part.

“La vérité ne se révélera pas dans une réussite du personnage ; elle surgira dans sa ‘défaite’.”

Pour nous, “réussir spirituellement” rassure notre imposture. Cela la valorise et l’encourage à s’affirmer. Cependant, ce n’est pas ce dont nous avons besoin pour notre libération. Au contraire, c’est de nous abaisser, de nous effacer, de nous oublier, qui permettra de dévoiler la vérité de notre Être. C’est le passage par le dénuement, la perte de notre “identité factice”, de nos ambitions dans le “jeu”, qui permettra cette mise en évidence.

Arriver en Soi-même!

Contempler au quotidien

Illusionnés, nous pensons que quelques instants chaque jour, ou dans la semaine, vont permettre de nous conduire à la libération. Nous divaguons comme des alcooliques endurcis, qui pensent, que quelques verres en moins suffiront à leur rendre la lucidité.
L’illusion est l’histoire que nous entretenons et continuons de plaquer sur le réel. Sans l’arrêt complet de celle-ci, sans reconnaître sa totale affabulation, il n’y a pas de réveil possible à la vérité.

Jour après jour, ce n’est pas quelques heures de pratique qu’il s’agit d’accomplir. C’est de décider de changer totalement, de nous engager à rester “sobre”, à ne plus nous vendre une “histoire” pour s’en faire la vedette. “Décider avec détermination” de mettre fin à notre jeu mental peut faire qu’il se désamorce sans délai.
La quête ne repose pas sur un long chemin. Elle ne dépend pas du nombre des années, mais de l’honnêteté avec soi-même. Plus nous sommes honnêtes, moins d’illusion reste à démystifier.
Voulons-nous vraiment nous libérer ? Sommes-nous conscients qu’il ne s’agit que d’une épreuve et d’un combat imaginaire ? Le seul ennemi, le seul obstacle ou défi, advient par notre création et la volonté que nous lui insufflons.


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Enseignements : Zoom et Présentiel

Participer aux rencontres

« Les rencontres en présentiel ou sur internet sont l’occasion, pour ceux qui ont soif, de s’immerger dans la Source et de rejoindre la nature immuable de l’Esprit. En cela, il ne s’agit pas d’un apprentissage ni d’une voie progressive mais de nous relier à la vérité présente. Il s’agit de dépasser notre propre esprit conceptuel, d’arrêter d’interpréter la vérité pour voir et vivre ce qu’elle est. » DM

Les réunions mensuelles

Généralement, les sessions ont lieu sur zoom et simultanément en présentiel (Paris ou Gard).
• Accueil : Gard 9h15 ou Paris 9h30 / Zoom 9h45
• Session avec Denis Marie : 10h – 12h

Les entretiens individuels

Ces entretiens privés ont lieu sur zoom pour tous ou en présentiel (Gard et occasionnellement à Paris) pour les adhérents.

Vidéos des rencontres sur YouTube

Lecture

L’éveil ordinaire le don du cœur

Texte figurant au dos du livre

C’est dans un hôpital, loin des temples et de tout contexte spirituel et religieux, dans la maladie et dans la guérison, que j’ai rencontré «celui» ou «ce» que je suis ultimement.
J’ai découvert que je n’étais pas mon esprit, que je n’étais pas ma pensée, mais la Présence simple et spontanée qui précède toute manifestation.
L’éveil ordinaire est le passage de ce que nous croyons être, à ce que nous sommes véritablement. C’est cette rencontre simple avec «soi» qui n’a pas eu lieu, tel un rendez-vous manqué ou constamment différé.
Il n’y a pas d’organisation, d’association, de philosophie, de méthode, de maître, qui pourront nous donner ce qui est en nous et que nous persistons à ne pas voir.
Dans le jeu de l’illusion, nous sommes l’unique condition à nous-mêmes. Et quand bien même nous serions convaincus qu’il nous faut traverser l’univers afin de nous trouver, en définitive, c’est dans notre coeur que La Rencontre nous attend et qu’elle a lieu !us sommes le but ! La moindre chose que nous vivons s’achève en nous, dans notre conscience. Tout ce que nous vivons nous ramène au même endroit. Pour celui qui la reconnu, il est le voyageur immobile. Tout instant de vie n’est que connaissance de Soi. Ainsi, il s’atteint lui-même, lorsque d’autres pensent gagner des buts différents hors d’eux-même.
Dieu n’a d’autre rencontre et approfondissement que lui-même. Et, celui-ci s’accomplit en chacun de nous.

L’éveil ordinaire le don du cœur

Denis Marie
Publié en 2007
18 € – 167 pages
Éditions L’originel Charles Antoni

Articles publiés sur la revue 3emillénaire

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