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Introduction à la contemplation

Préalable à la contemplation


Contempler, c’est retrouver le vaste Esprit, le Ciel du cœur.
C’est, dans cette Ouverture, oublier notre “personnage” et sa légende.
C’est recueillir en soi la Présence de la Source.
C’est embrasser la vie, ici, dans l’unique instant, libéré de toute histoire.

Points clés de l’approche contemplative

La parfaite Êtreté est la proclamation initiale de la Source. Elle est première et ne dépend pas de nous. Elle ne dépend pas de ce que nous croyons, pensons, disons ou faisons. Par contre, il nous appartient de l’accueillir ou de l’ignorer. Il nous appartient de la favoriser ou de ne pas en tenir compte dans notre vie. Le fait de l’ignorer n’a pas d’effet sur elle, mais sur nous-même. Il en va quant à l’importance que nous nous octroyons, quant à notre autosuffisance, notre indifférence et notre manque d’empathie.
La Source étant absolue et première, elle n’a pas à être regagnée petit à petit, étape par étape. Cette progression ne peut être qu’une stratégie établie par le personnage dans l’intention de se maintenir. La “vérité” n’est pas l’une de nos fabrications. Elle est notre vraie identité qui ne peut que réapparaître et s’imposer pour peu que l’on cesse de la dissimuler et de la rendre optionnelle. Relativiser l’Absolue, c’est la première croyance que s’inflige l’illusion pour se faire exister.

Progresser spirituellement ne s’accomplit pas de la façon dont l’illusion le conçoit. Il ne s’agit pas d’un “développement” tel qu’on l’entend dans la majorité des disciples. Cela ne dépend pas d’une “maîtrise” ou de l’acquisition de “qualités spécifiques”. Ce n’est pas le personnage qui doit se transmuter pour “devenir vrai”. Différemment, c’est l’imposteur qu’il représente qui est amené à s’effacer, à s’invalider, afin d’être reconnu pour ce qu’il est ; une coquille vide. Il n’a jamais été qu’un épiphénomène, qu’une expression secondaire. La vérité étant première, elle ne dépend de personne. Elle ne peut pas apparaitre comme une conséquence, ni comme un résultat.

L’entrée dans la contemplation se produit par un changement de référentiel. C’est celui de l’imaginaire au réel, celui de l’élaboration mentale à ce qui existe spontanément. Pour nous, cela signifie arrêter notre jeu, notre histoire, afin de laisser apparaitre notre visage originel, notre vraie identité.

“Être présent” dans l’approche contemplative, ne résulte pas de se focaliser sur l’instant présent. De façon plus incarnée, plus globale, cela signifie accueillir, “habiter” le réel dans son renouveau et son unicité.
Lorsque, pour un moment, nous cessons nos distractions mentales ainsi que nos occupations physiques, la Présence prime davantage, parce qu’elle ne provient pas d’une fabrication. Elle n’est pas un résultat. Elle est la Source, l’État initial, par défaut. Toute situation s’achève inéluctablement. Seule, la Présence demeure et s’impose infailliblement. Elle est l’Essence éternelle qui règne infiniment.
La contemplation nous ouvre au vaste Ciel de l’Esprit. Celui qui l’a reconnu l’appréhende comme la toile de fond incorruptible sur laquelle, telles des vagues, alternent les innombrables expressions de la vie.

Ce qui est la cause générale de l’errance des hommes est le fait qu’ils vivent avec un cœur divisé. Bien que cette “division” ne soit que symbolique, tous éprouvent une grande difficulté à la dépasser.

Au moyen du passage dans le vivant, du “live” et de la contemplation, nous pouvons rétablir une relation directe avec l’unité de notre être. Contempler c’est rouvrir l’Esprit et se mettre dans l’évidence et la simplicité de l’instant. C’est laisser s’imposer à nous la vérité première, sans plus chercher à la manipuler par notre esprit duel.

Être “honnête” c’est ne plus mixer nos idées avec la réalité afin d’en faire notre propre version. C’est ne pas faire de superposition, réécrire, arranger et adapter “cela qui Est” spontanément. Être honnête, c’est voir la vérité de l’instant sans le manipuler.
Il y a “cela qui Est” et il y a nos pensées, nos projections. L’un n’est pas l’autre et n’ont pas de commune mesure. Ce que nous pouvons voir de nos yeux n’est pas ce que nous en pensons et inversement. Nos yeux voient tout le temps ce qui est visible. Par contre, l’idée que nous en avons, ainsi que les commentaires et les jugements, varient selon nos humeurs et nos intérêts, selon des facteurs relatifs et subjectifs.

Sans l’amitié à soi-même, il ne peut y avoir un éveil et encore moins une libération. Pour beaucoup, la démarche spirituelle est une sorte de combat. Comme si, le meilleur côté d’eux décidait de redresser le plus mauvais, responsable d’entraîner tout leur Être dans l’illusion. Voilà bien une approche manichéenne, qui continue de faire la part belle à la dualité, mensonge à l’origine de l’illusion.

Le but de l’enseignement est de répondre à l’appel de la Source de Vie originelle. Il est de retrouver en Soi le bonheur parfait du Royaume éternel.

La façon d’y parvenir consiste à nous réveiller de l’abstraction mentale et de sa torpeur. Il s’agit de changer de référentiel, de passer de notre logique intellectuelle à la Présence vivante et vraie.

C’est par l’ouverture, la reconnexion au réel redonnée par le “live” et la contemplation que l’illusion est démystifiée, ainsi que la croyance en une “séparation spirituelle” propagée de génération en génération par les hommes. 

L’enseignement transmis par Denis Marie a pour fonction de révéler à chacun sa responsabilité, sa capacité de libération. Ne se considérant plus comme “victime” d’une illusion extérieure, il lui devient possible de la déjouer, d’annuler la division symbolique et l’antagonisme qui en découle. 

Ce faisant, aucune autre condition ou formation particulière n’est requise. Initialement, c’est uniquement une volonté, la décision d’un refus personnel, qui entraine la dissociation et le rejet de l’unité. 

La contemplation qu’enseigne Denis Marie n’est pas une “pratique”. Elle est le rayonnement de la Source, de sa Présence pleinement accessible depuis l’illusion. Elle en est la saveur, le goût unique qui nous guide vers Elle.

Nombre de chercheurs tentent d’élimer leur “illusion”, ou celle du monde. Certains veulent être sans tête, comme si le mental était la cause de leur ignorance. Plutôt que de s’intéresser à une illusion qui est vide, il serait plus avisé de s’en détourner et d’assumer le réel qui la sous-tend. Le jeu des réflexions illusoires apparaît sur la réalité de l’eau.
C’est d’un cœur dont nous manquons. C’est de sa vie, de sa vérité, de son amour et de sa sincérité dont nous sommes déficients. Celui qui reconnaît la vérité et qui l’aime s’en nourrit. Il ne s’endort pas dans son esprit, dans son imaginaire et ses projections. Il ne voit rien à supprimer, rien “d’autre”, aucun “second” en lui, qui peut lui nuire ou compromettre son Être.

Le cœur pur permet de “voir” et de vivre l’achèvement qu’offre Dieu. Cela qui fait que Dieu est Dieu. Tant que nous ne vivrons pas la totalité de l’Être, de sa présence, de sa conscience, de la vérité qui se proclame, nous resterons dans l’attente et sur notre faim.
Aussi, nous cherchons à compléter une perfection non reconnue, au lieu d’arrêter de nous en soustraire, dans l’espoir de la compenser à travers notre monde inventé.
L’imperfection, l’incomplétude de la vérité que nous connaissons, provient du fait que c’est nous-mêmes qui manquons à la vérité. C’est notre absence, notre omission qui, dans notre perception, provoque un inachèvement.

“La Source a soif d’être bue.”

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