Au milieu de tout ce qui meurt

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Si nous souhaitons connaître l’éternité de l’Esprit, nous devons “mourir”. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une mort physique, mais de celle du personnage et de son histoire.

Bien que le terme de “mort” véhicule un sens dramatique, en fait, il n’en est rien. C’est l’illusion du personnage qui s’inquiète pour elle-même. Concrètement, il n’y a aucune mort, mais une démystification.

Au milieu de ce qui s’écroule apparaît “cela” qui ne meurt pas, l’Esprit éternel.
Plus que le voir, nous le vivons et nous le devenons. Aussi, plus qu’une connaissance, il s’agit d’une transformation, d’une “renaissance”.

Pensez à la mort… Celle du personnage correspond à sa capitulation, à sa mise en lumière. Sommes-nous prêts à n’être personne ? Sommes-nous prêts à ne plus suivre notre jeu ni à incarner notre histoire ?

Comprenez que tout est déjà “vide” puisqu’il s’agit d’une “illusion”. Ici, mourir revient à le reconnaître et l’accepter enfin.

Être “personne”, en vérité c’est déjà ce que nous sommes. Seulement, n’ayant pas confiance en cette simplicité, nous conservons nos artifices et restons dans notre croyance.

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