Pour un cœur de chair

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La réelle pauvreté vient de ne pas savoir donner. Elle naît de se maintenir dans une saisie, de s’enfermer soi-même.
Lorsque nous fermons les yeux, tout de suite cela nous prive du fait de voir. Lorsque c’est notre personne et notre cœur que nous fermons, c’est de notre lucidité, de notre bonté dont nous nous privons.
Une fois qu’elles sont éteintes en nous, déjà nous en sommes pauvres. Déjà, nous ne savons plus fonctionner qu’en portant ce handicap.
Plus nous sommes pauvres, plus nous sommes pauvres. Alors, c’est par une “rééducation” en générosité que notre atrophie s’amoindrira et se réparera. C’est en ouvrant et en donnant que la lumière de vie en nous se rependra, qu’à nouveau, elle nous rendra lumineux.

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