L’appartenance au vaste Ciel
En nous la Nature, le Divin, est Présence et Clartée. Il est pure simplicité. Il est l’Ouverture généreuse et infinie.
Pour nous qui sommes en recherche, il s’agit par la contemplation de s’y abandonner, de l’expérimenter. Contempler, dans un première temps, consiste à ne pas obstruer cet “Éclat” qui brille en nous, en cessant de le recouvrir continuellement de nos pensées et de nos états d’âme.
Habituellement, nous y projetons tous nos cinémas au point ou nous ne voyons plus la “toile de fond”, au point ou nous ignorons même qu’elle existe. Nous pensons que seules nos idées et notre compréhension sont significatives, qu’il n’y a pas d’autre référence, que tout le reste est simplement vide.
Par nos idées, nos concepts, nous essayons de nous faire une représentation de l’absolu. A nos yeux, nos idées occupent une place dominante, alors qu’elles ne sont que de petites ondulations éphémères sur un vaste océan. Aussi, ce n’est pas sur le sens de nos pensées que nous devrions nous attarder, mais plutôt sur leur nature.
Dans ce monde, tout mouvement, toute expression relative, grossière ou subtile, se déploie temporairement au milieu de la plus grande immobilité.