L’assise
Asseyez-vous sur le rebord d’un siège ou d’un lit, dont la hauteur correspond à peu près à celle de vos genoux. Seuls les fessiers doivent être en contact de façon que les cuisses restent dégagées. Les genoux sont naturellement écartés, les talons relevés, joints et ramenés en arrière sous l’assise. Les mains reposent naturellement sur les genoux. Le dos est droit et le bassin dans son alignement.
Oscillez légèrement le buste d’avant en arrière afin de trouver le point d’équilibre. Si vous en ressentez le besoin, oscillez aussi de droite à gauche. Finalement, la position doit tenir d’elle-même sans effort. Elle doit être comme suspendue et confortable. Vous en oublieriez presque votre corps. Par elle seule, par sa stabilité dynamique, elle éveille la clarté et une paix propices à la contemplation.
Gardez les yeux ouverts. Respirez naturellement. Ne méditez pas. Pour commencer, contentez-vous de rester ouvert et disponible, en contact avec votre être et la situation présente. Lorsque vous vous retrouvez distrait, revenez simplement dans la fraîcheur de l’ouverture. Goutez la liberté et l’accueil que vous y trouvez. C’est comme une récréation. C’est comme se mettre en vacances du personnage.
Cette position s’est imposée à moi et m’a permis de traverser des moments difficiles. Je l’utilise encore et j’apprécie son équilibre qui favorise la contemplation.