Le vaste Ciel
Afin d’entrer en contemplation, nous nous relions à l’espace. Tout entiers, nous nous plaçons dans l’Ouverture.
Il ne s’agit pas d’une manœuvre mentale visant à créer une immobilité, un vide intérieur. A l’inverse, c’est le mental qui se lâche, qui s’oublie, de sorte qu’il nous laisse baigner dans une Grandeur, au milieu du vaste Ciel infini auquel nous appartenons.
Au départ, la contemplation nous fait goûter le “sentiment océanique” décrit par Romain Rolland. Nous sommes rejoints, dilatés, par un sentiment d’immensité et d’éternité.
Ensuite, s’élève davantage un sentiment de communion, celui “d’être avec”, de vivre une rencontre d’amour, des épousailles sacrées en l’Être.