Limiter le Ciel ne le ferme pas

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Nous ne faisons pas le “Voir”, car celui-ci est tout le temps là. Illusionnés, nous sommes en quelque sorte dans une vision étroite et non dans la Vue spontanée et libre de référence. Afin de Voir, il ne s’agit pas de choisir un nouveau regard. Mais d’accepter ou de redonner sa place à l’Ouverture primordiale.

Si je regarde la surface de l’eau, je peux m’attacher aux jeux des reflets. Pourtant, aucune de ces représentations n’est réellement là. Ici, il n’y a que de l’eau. Ainsi, l’eau est leur nature absolue.

Voir, n’est pas un regard spécifique. C’est la qualité cognitive de la Nature. Par le fait de s’illusionner, nous ne pouvons pas refermer cette ouverture. Disons plutôt que l’esprit procède à une sélection. Un peu comme si l’on utilisait le viseur d’une caméra pour observer le monde. Ainsi, “l’illusion” est un regard, une compréhension “cadré” et “Voir”, la Vue en la Nature illimitée.

Voir, n’implique pas que nous devons cesser nos regards particuliers. Bien que pour le reconnaître cela puisse nous aider. Il nous revient d’admettre comment à travers l’illusion, nous souscrivons et adoptons un regard défini et limité.

Voir, est sans condition et incorpore tous les regards. Ce n’est pas comme tenter de regarder “mieux” ou “plus large”. Avant tout, il y a l’Ouverture où nous Sommes fondamentalement et qui s’actualise, malgré toutes nos restrictions.

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