Clarté première
S’oublier, c’est épouser la Présence, c’est rester dans le dénuement de l’êtreté.
Lorsque nous cessons d’utiliser le flux et l’éclat de la Source pour faire tourner notre “cinéma”, il ne reste que la Clarté première.
De la même façon que si vous retirez le film du projecteur, il ne reste que la lumière éclatante de la lampe.
En laissant notre histoire, le fait de nous raconter, nous retrouvons l’Ouverture originelle, la Présence vive depuis laquelle nous existons.
Il ne s’agit pas de se faire l’observateur d’une Ouverture et d’une clarté. Il s’agit de s’appuyer sur notre simplicité, de s’effacer dans l’affirmation spontanée de l’être. “Cela” qui Est, vient avant toute construction, toute saisie et en demeure totalement libre.
Les premiers abandons à l’Ouverture ne sont que de courts instants. Puis, au fil des “oublis”, les durées s’allongent.