Être son propre obstacle

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S’éveiller c’est revenir chez soi. Je devrais dire : se “retrouver” chez soi. L’instant d’avant, nous étions encore dans une histoire. Nous étions identifiés à nos idées, à nos théories… 

“Cela qui est” ne dépend pas de la pensée. Le réaliser entièrement nous fait passer de la forme au fond, du “poing à la main”. Se mettre en “live” permet d’entreprendre ce “passage”. Nous pouvons faire des interruptions dans notre histoire. Cependant, ce qui nous libère réellement, c’est de voir et de reconnaître que la forme qui nous retient n’est que notre création. L’histoire en laquelle nous croyons n’a pas de solidité. Elle est comme un mythe. Elle est une représentation mentale, un discours que l’on se raconte. Nul autre que nous-même ne nous retient. Il est difficile de concevoir que nous puissions être à la fois geôliers et prisonniers. 

En “cela qui est”, nous sommes ici, dans cet instant, nulle part ailleurs, ni dans une quelconque construction de l’esprit. 

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Note : Bien sûr, le but n’est pas de s’accabler. Il est au contraire de réaliser la bonne nouvelle que véhicule cette information. Si nous sommes notre propre obstacle, alors, il nous appartient de cesser de l’être.

Il n’y a pas d’excuses à trouver, puisque cela ne provient pas de “l’extérieur”. Nous n’avons pas, non plus, à nous battre contre l’un de nos aspects “rebelle” ou “négatif”. Ce que nous considérons comme négatif n’est pas “autre” et prend place dans la vérité. Par-delà les apparences et les jugements, nous demeurons dans une unicité où il n’y a jamais eu deux. Ce n’est que dans notre regard illusionné que cela a pris forme.

Toute notion de séparation et de division n’a toujours été que symbolique. Sur l’Ouverture, nous projetons ces visions antagonistes soutenues par un discours diviseur ou rassembleur. Elles n’ont jamais eu d’autre “réalité” que celle issue de la croyance que nous leur prêtons.

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