Finalement, rien n’arrive.
Nous devrions arrêter de faire vivre ce qui n’existe pas. C’est l’apaisement naturel qui survient durant la contemplation.
Bien que nous n’en ayons pas conscience, tout ce que nous lançons retombe. C’est à l’image des pierres lorsqu’on les jette en l’air. Tout ce que nous faisons avec notre esprit, avec notre parole ou notre corps, retombe et s’épuise en la Source, là d’où ça s’est élevé.
En fin de compte, rien n’arrive, rien ne change. Dans des délais variables, chaque phénomène, chaque chose retrouve inévitablement sa place initiale.