Fondre

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Afin de trouver, d’atterrir en “ce qui reste”, nous pouvons ouvrir le personnage, à l’image du poing qui s’ouvre dans la main.
Le personnage peut prendre la décision de se retirer, de stopper son jeu pour un court moment. C’est un peu comme se mettre en roue libre.

Dans cet exercice, par un lâcher-prise intime, en un instant nous dissolvons toute affirmation, toute conceptualisation. Nous laissons, nous perdons toute volonté et “forme mentale”, y compris l’idée maîtresse de “moi”.
Ainsi, s’oubliant, réapparaît l’évidence du “Soi”, premier, authentique, qui perdure de lui-même.

Nous ne rejoignons pas un néant ni ne sombrons dans un “black-out”. A l’inverse d’une “absence”, c’est une Présence vaste que nous contactons. Nous sommes dans la proclamation naturelle, portés par la main de Dieu.

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