L’union parfaite

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Lorsque nous avons trouvé en nous “l’union d’amitié”, il est facile de demeurer. C’est comme si nous nous rendions chez un bon ami. En Soi, nous vivons un repos naturel, quelque chose de confortable et de suave. Nous pouvons nous contenter de cela, mais nous pouvons aussi continuer et approfondir. J’appelle cela souffler sur les braises.

A ce stade, nous sommes suffisamment alertes et déterminés pour nous livrer et nous fondre dans l’absolu. Nous désirons ne faire qu’un. Nous ne voulons plus d’une “expérience”, mais un embrasement total. Nous souhaitons “disparaître” et ne plus revenir.

Il n’y a rien de vraiment héroïque en cela. Mais à l’aune de notre contemplation, cette vie, notre vie, sont devenues sans grand intérêt. Tous nos jouets, tous nos jeux se sont usés. Quelque part nous nous sentons très “vieux”, presque inappropriés pour ce monde. Nous n’aspirons plus à la terre mais au “Ciel”.

Toutes les unions que je décris au fil des billets ne représentent que des unions d’abandon. En réalité nous n’unissons rien. D’étape en étape, de confiance en confiance, nous cessons de croire en une différence, en la moindre idée de séparation.

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