La course contre soi
L’illusion qui nous capte la mieux est celle dont nous sommes le protagoniste.
Bien qu’apparente, l’illusion reste vide. Elle n’a donc pas de pouvoir propre. C’est toujours celui qui s’y intéresse, qui, par son implication, lui insuffle une énergie.
C’est la même impulsion qu’exerce le marionnettiste pour animer sa marionnette. C’est également celle qu’exerce un “gamer” lorsqu’il actionne les manettes de sa console de jeu.
En aucune façon, l’illusion n’a le pouvoir de nous retenir. Et pourtant, voyez comment depuis des années nous prétendons et nous tentons vainement de nous en défaire.
Ne serait-il pas plus simple d’admettre qu’en réalité nous ne voulons pas que cela s’arrête ?