Nature indivisible
Nos échecs et nos réussites n’ont de valeur que du point de vue de l’illusion. Il en va de même pour tous ceux qui s’adonnent aux paris et aux jeux de hasard. Lorsque l’on ne joue pas ou plus, perdre ou gagner n’a plus d’importance.
Aujourd’hui, si nous continuons de vivre l’alternance entre échec et réussite dans notre vie et au regard de notre libération spirituelle, c’est que nous restons soumis aux valeurs du “jeu” et à celles du personnage, de “celui-là” qui s’illusionne.
Du point de vue de la vérité, il n’y a pas d’alternance. Toutes les vagues font partie de l’océan. Tous les climats, tous les changements appartiennent au Ciel.
Ce n’est pas par la force ou l’habileté que nous ne tombons plus et que nous demeurons stables. C’est par la reconnaissance de notre incapacité à nous séparer de notre Nature. Quoi que nous voulons conclure de nos rejets et de nos divorces, nous conservons une appartenance non discontinue au “vaste Ciel”, à “cela” qui est la base unique et la source vivante de tous nos jeux relatifs.