Notre intérêt pour l’irréel

Sortir de notre vision subjective est une gageure. Bien qu’il s’agisse d’un monde abstrait fait d’idées, c’est le nôtre. Il est notre rêve et l’univers de notre personnage.
Il serait sage de prendre conscience de combien il nous accapare, de combien nous lui consacrons la grande part de notre existence.

Toute cette attention que nous lui prêtons correspond à celle que nous refusons au monde réel. Si nous souhaitons que la vérité nous saute aux yeux et nous illumine, nous devrions éviter de nous en priver en continuant de lui préférer notre illusion.

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