L’Ouverture initiale

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S’abandonner, c’est lâcher la saisie de soi. C’est lâcher le jeu égotique, l’identité d’emprunt à travers laquelle nous affirmons le “personnage”, le rôle, censé faire de nous quelqu’un, quelqu’un de “spécial”.

Au fil des années, nous avons développé la volonté de “se faire”, la volonté de correspondre à une image donnée, à une personnalité définie afin de l’imposer.
L’abandon nous aide à nous dégager du jeu névrotique, du “faire” que nous perpétuons et qui nous accapare. Il nous permet de redécouvrir l’être, la proclamation naturelle, spontanée, qui précède toute action, toute identification, toute revendication.

Grâce à la participation du corps à travers des actions, des choix, des gestes concrets d’abandon, nous validons le renoncement effectué mentalement, en esprit. Nous évitons à la saisie de se répliquer, de se propager dans un autre rôle, comme celui de “chercheur” ou de “mystique”.

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