Qui pose problème ?
Avant qu’il y ait “nous”, il y a le divin, tout comme avant qu’il y ait le costume, il y a la nudité. L’un ne remplace pas l’autre, mais vient se superposer sur le premier. C’est en cela que le personnage n’a pas à devenir le divin. Il est destiné à s’effondrer en ce qu’il est, tel un “costume” vide et sans vie.
Pour l’instant, ce “costume” prétend détenir une vérité, un savoir. Il exprime des joies, des peines, des difficultés, etc… Est-ce bien vrai ? Comment un costume pourrait-il prétendre quelque chose par lui-même ? Ce rôle n’est qu’une interprétation fictive, pareille à toutes celles de nos jeux d’enfants.
Aujourd’hui encore, ce n’est qu’une comédie, qu’une “histoire” ; il n’existe pas réellement. Qu’espérons-nous obtenir de “celui” ou “celle” que nous croyons être ?