Recevoir le vivant
Pour nous, il est prioritaire que nous sortions de notre asphyxie. Pour cela, nous avons à nous ouvrir à la Source, à la fréquenter, afin d’en recevoir la force et le discernement. Plus que d’y penser, d’avoir des lectures ou même des pratiques, il s’agit d’en faire une expérience concrète qui va nous nourrir.
De la même façon que le manque d’oxygène perturbe nos sens et nos capacités, l’illusion nous affaiblit et par conséquent se fait plus convaincante. C’est pour parer à cela que la contemplation, dans un premier temps, doit être abordée comme une “réanimation”. Ce n’est pas de concentration ni d’attention dont nous avons besoin, mais de l’impulsion du souffle vivifiant de la vérité.