S’abandonner à notre Nature
Contempler provient du fait de se donner une détente naturelle et entière.
Comment obtient-on cette détente ?
Il ne s’agit pas de créer un “état” de relaxation, mais de prendre appui, d’adhérer franchement, “corps-esprit”, au vivant de l’instant.
De par notre appartenance à ce monde, nous sommes corps-esprit, mais c’est comme s’ils étaient désynchronisés.
L’exemple que je donne généralement est celui d’apprendre à nager, ou à tenir en équilibre, ou encore à danser.
Contacter le “tel que c’est” et se laisser porter par l’êtreté, comme si l’on faisait la planche sur l’eau.
Relâcher la saisie de “soi”, l’idée de “moi”, pour se retrouver à flotter sans procuration, directement, ici, sur la Présence.
La clé c’est de faire confiance… de s’en remettre…
Aussi, dites-vous que c’est “déjà fait”, que vous êtes “déjà arrivé” !
Le tout consiste à accepter la situation actuelle, plutôt que d’en espérer une “autre”, une “meilleure”.
Il n’y a pas à recréer un nouvel enjeu.
Nous ne nous abandonnons pas à “autre chose”, mais à notre propre Nature.
Il s’agit que le poing se détende, s’ouvre dans la main, “notre main”.