Sceller l’union

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Sceller, ce n’est pas “contempler”, mais permet de conserver le lien indispensable à la contemplation.
Si “contacter” est comparable au fait de retrouver le point d’équilibre, “sceller” correspond à l’étape qui va le stabiliser, le confirmer. C’est comme un temps de séchage pour coller deux morceaux. Ici, le séchage ne résulte pas de l’effort que l’on exerce, mais de combien on s’oublie, de combien on vit le dénuement de soi.
Je pourrai aussi comparer ce temps de scellement à une force d’inertie qui s’accumule, et, qui par la suite, va se libérer progressivement comme le ressort d’une horloge. Du point de vue du cœur c’est la prolongation de l’étreinte qui fait qu’elle s’imprime en lui.
En résumé, il s’agit de stabiliser, de consommer l’union, afin que par la suite, naturellement, elle se perpétue. (10 min/Jour pour commencer)

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