Voir, sans être confondu
Comprendre qu’il s’agit d’une “illusion” n’implique pas que nous l’admettions en notre for intérieur. Pourtant, c’est le fait “d’admettre” qui nous en libère.
Un contemplatif se contente de jouir de la “liberté initiale”, de la perfection du Ciel auquel il appartient. Il ne lutte plus. Il ne pratique plus. Il ne se projette plus et n’espère plus en “l’avenir”.
La contemplation est un “fruit” que l’on savoure dès que nous reconnaissons l’unité indivisible. Alors, qu’en est-il ? Qu’avons-nous admis, libéré de notre personnage, de son “jeu” et de ses espoirs dans l’illusion ?