Ce qui reste de l’éphémère
L’Êtreté, nous l’avons, puisque nous la “Sommes”. Aucune illusion ne nous en éloigne ou ne l’amoindrit. Tout ce qui s’élève, qui apparaît en nous et dans notre vie vient après, pareil à des lumières et des ombres projetées sur un mur. Le mur de l’Êtreté n’est pas le jeu des ombres qui se dessine sur lui. Il existe par lui-même et demeure immuable.
A tout moment, nous pouvons nous retrouver dans l’implacable réalité du mur. Il n’est pas une projection. Il est Soi. Il est la nature de tout. Il est la toile de fond de l’esprit qui demeure, là où vont et viennent nos jeux illusoires telles les figures d’une danse éphémère.