Être “cela qui reste”
Tout est déjà fait, tout est complet. Nos propres “faires” sont comme des gesticulations. Ils n’apportent rien à ce que nous sommes. Invariablement, ils s’épuisent au sein de l’instant immobile.
Pour celui ou celle qui voit concrètement l’épuisement de toute expression, de toute entreprise, alors cela lui procure une grande libération, un grand réconfort.
Humblement, il se reconnaît comme un simple reflet dans l’éclat du grand miroir. Lui et tout ce qui apparaît dans son espace n’est qu’un jeu temporaire. Le miroir est immuable. Rien ne peut se détacher de sa perfection, de sa totalité.