Être ou paraitre

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Dès que nous ouvrons le personnage, que nous cessons de l’animer, la contemplation est nôtre. Il n’y a pas besoin d’un ajout.

Contempler ne résulte pas d’un “faire”, mais apparaît lorsque nous n’essayons plus d’intervenir pour nous faire exister. Pour certains pratiquants, c’est lorsqu’ils n’essaient plus d’intervenir afin de ne pas se faire exister.

L’Êtreté est spontanée. Elle est l’éclat premier à partir duquel la vie et toutes ses expressions se déploient. Bien qu’à la base le “personnage” ne soit qu’une idée, qu’une représentation de soi, il s’incarne en nous à travers un caractère, des postures, un rôle qu’il s’est donné.

Nous ne délogerons pas le personnage par la réflexion et de simples idées. Il nous faut renoncer à soi et à un “jeu” auquel nous nous sommes associés.
Retrouver l’ouverture de la main repose sur le fait d’abandonner, de relâcher la posture du poing.

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