L’assise (2)

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Gardez les yeux ouverts. Respirez naturellement. Ne méditez pas.
A présent, reconnaissez combien vous êtes enclin à vagabonder, à vous distraire et par le mental. Curieusement, paradoxalement, nous ne voulons pas être ici, “nus”, dans la vérité de l’Être.
Ce n’est pas une question de capacité ou d’attention, mais d’acceptation, de décision sincère à s’abandonner, à lâcher son personnage.

Pour ceux qui s’interrogent au sujet de “qui” abandonne et lâche : c’est le personnage. Si nous avons le pouvoir de nous “construire”, de nous activer nous-mêmes, alors, nous pouvons tout aussi bien nous “déconstruire”, nous oublier. Je parle d’une croyance et aussi de l’incarnation de cette croyance.
Si le fil peut être roulé sur lui-même jusqu’à constituer une “pelote”, à l’inverse, il peut être déroulé jusqu’à ce que la “pelote” disparaisse.
Ce n’est pas du “faire” dont il faut se méfier, mais du sens et de la volonté que nous lui associons.

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