La libération dans l’échec
Être humble c’est aussi reconnaître son incapacité à se sauver et à sauver les autres. L’échec que nous rencontrons c’est bien sûr celui de notre personnage. Ce n’est pas à partir d’une “réussite” qu’il se libérera. Ce n’est pas en se vantant de ne plus tomber dans tel ou tel autre travers.
Dans la libération spirituelle, il n’y a plus personne pour fanfaronner. L’échec est en fait une délivrance. Elle est une ouverture pour “déposer les armes” et sa volonté. C’est le moment d’abandonner le jeu illusoire, qui ne laisse derrière lui aucun gagnant, aucun perdant.
Seuls, ceux dont le personnage a “capitulé”, qui porte un cœur contrit, sont rejoints par l’unique vérité qui s’autoproclame sur leur “cadavre”.
Consolés et rassérénés par la paix véritable, ils se trouvent libérés des enjeux et de la dualité que l’illusion en eux s’était inventée.