Le réel reste le réel. L’imaginaire reste l’imaginaire.
S’illusionner, c’est s’enfermer dans son histoire. C’est s’autopersuader d’une aventure qui n’existe pas. Bien qu’il ne s’agisse que d’un récit, nous le valorisons de sorte qu’il prévaut sur le monde réel. Nous nous situons dans un fantasme, alors qu’en vérité, nous sommes seulement ici dans la continuité de la Présence.
En tant que “chercheur”, c’est toujours dans notre récit que nous espérons notre éveil et notre libération. Pourquoi ne pas simplement arrêter notre histoire ? Quoi que nous vivions, nous ne nous écartons jamais de la Présence. Elle est la base élémentaire et fondatrice qui rend possible la totalité des circonstances de la vie. Aujourd’hui, toutes se sont épuisées. Aussi, nous pourrions constater qu’en dehors des affirmations évanescentes de nos idées, concrètement, ne demeure en nous que la Présence vivante de notre Être.