Le veut-on vraiment ?
Les effets que la contemplation produit sur nous ne sont pas toujours ceux auxquels on s’attend. Si d’un côté nous commençons à nous voir et voir le monde tel qu’il est, d’un autre nous réalisons notre hypocrisie. Nous voulons bien de la vérité, mais jusqu’à un certain point.
Le personnage est un imposteur. Il est capable de s’intéresser à la spiritualité pour mieux contrôler et dissimuler son mensonge. Entreprenant, il commence les choses, mais il ne les finit pas. De façon insidieuse, il sabote notre progression en nous détournant, en nous proposant des buts secondaires.
Finalement, nous réalisons avec dépit que nous ne voulons pas réellement changer. Nous sommes intéressés que par l’idée et l’exceptionnalité de l’éveil spirituelle, mais pas par sa concrétisation au regard de ce qu’il implique.