Nature de vérité
Il y a la réalité que nous vivons et celle que nous racontons, que nous pensons. Depuis notre esprit nous voulons combiner les “deux”. Nous considérons que l’une dépend de l’autre, que l’une peut interférer sur l’autre. Est-ce que les reflets sur l’eau influent sur le cours de la rivière ? Est-ce que les images du programme interfèrent sur le téléviseur ?
Tout ce que nous pensons n’a aucun impact sur la nature du monde concret. En réponse à nos pensées, nous pouvons interagir sur la réalité. Cependant, nos actions ne font que changer les formes. Partageant la même origine, elles ne peuvent affecter la Nature vraie à laquelle tout appartient.
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Note : Il y a une êtreté qui précède notre pensée. Malgré tout, nous voulons continuellement la conditionner par nos idées. Nous affirmons que nous ne sommes pas assez… trop… ou pas… Nous pensons que notre situation actuelle n’est pas adaptée et qu’elle crée un obstacle.
L’êtreté que nous sommes est d’une nature absolue. Elle n’est pas une conséquence, elle est la nature première, la source qui rend possible toute expression, tout état, qu’il soit positif, neutre ou négatif. Elle est comme le ciel, l’espace primordial et constant dans lequel apparaissent et se succèdent ses variations climatiques sans qu’elles s’impriment et l’affectent.
Dépliez-vous, détendez-vous dans cette simplicité de l’être. De fait, c’est simple et cela ne va pas le devenir par votre détente. Toutefois, cela va la mettre en évidence et lui redonner sa place, mettant en avant sa clarté spontanée, sa proclamation originelle, que l’on ne voyait plus, que l’on n’autorisait plus en notre être.