S’appuyer sur la Présence

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Contempler c’est s’appuyer sur “ce qui reste”, qui perdure derrière toutes nos activités et toutes nos gesticulations mentales.

C’est comme voir la présence du sable immuable derrière tous nos “pâtés”, nos “châteaux de sable”. Entreprendre une nouvelle construction n’est pas utile. Aussi, vouloir détruire celles qui existent n’apportera rien de plus.

Demeurer avec “cela qui demeure” abolit le “second” illusoire, désamorce la volonté du personnage.
La Présence est première. Elle n’est pas son œuvre. C’est là l’efficacité de la contemplation. Elle est une simplification, qui nous redonne l’évidence que masque le jeu de l’illusion.

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