Cent pour cent
Ce qui va faire la différence dans notre contemplation, c’est l’entièreté avec laquelle nous nous y adonnons. Ce n’est pas une question d’intensité ni de temps que nous investissons, mais de la totalité de soi que nous engageons. L’exemple que j’ai déjà utilisé, c’est celui qui consiste à passer d’une pièce dans une autre. Lorsque nous franchissons la porte, c’est bien tout notre corps qui se trouve engagé. Nous ne laissons pas traîner une main ou un pied derrière nous.
La contemplation est le “passage” du petit esprit au grand Esprit, celui du personnage à l’Être. Pour que celui-ci puisse apporter un réel changement, il doit se faire non pas à 60 ou à 90/100, mais à 100/100. Sans les cent pour cent, le “passage” ne se fait pas. L’abandon partiel ne nous permet pas de nous affranchir de notre illusion et d’ÊTRE, ici, en la Présence parfaite et l’Ouverture infinies.