Contempler (1), On ne fait pas…

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On ne fait pas la contemplation, on se laisse contempler, on est contemplé. Il ne s’agit pas d’un “faire”, ni d’un “non-faire”. Il s’agit de recevoir, d’accueillir le mouvement et l’éclat de vie qui, déjà, sont à l’œuvre. Ça arrive, ça se donne spontanément, comme la respiration. À nous d’être à l’écoute, d’être avec… tournés vers…

Il ne s’agit pas d’être un observateur, de s’efforcer d’être conscient, mais plutôt de se reconnaitre participants, d’être à l’unisson du vivant. C’est un peu comme pour la danse. D’abord, on écoute la musique, et puis on se laisse entraîner. On se laisse emporter. À travers la danse, nous devenons le rythme ou il devient nous. Laissez-vous rejoindre, laissez-vous retrouver…

Parce que nous sommes préoccupés, affairés, nous avons besoin de retrouver une disponibilité, de permettre une ouverture. À l’inverse de la méditation, où l’on doit garder l’attention, la concentration, une posture… ici, il n’y a pas d’enjeux. Il n’y a rien à contrôler, il n’y a rien à maintenir. Parce que généralement nous ignorons la Source, nous nous sentons insécurisés. Aussi, nous compensons pour maintenir un équilibre précaire, qui s’accompagne de doutes et de tensions. Nous essayons de garder la paix, alors qu’au contraire nous devrions savourer la paix qui nous garde.

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