Être n’est pas “faire”

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Généralement, nous (le personnage) ne voyons pas la valeur et la perfection de l’Êtreté. Nous voulons toujours y joindre un “faire”. Le personnage adore faire et défaire parce que cela le fait se sentir utile.
C’est à cause d’un “faire”, d’un ajout, d’une intention, que nous ne trouvons pas le repos en l’Être. Nous recherchons une complétude là où elle n’est pas. C’est comme si nous pensions qu’en astiquant une pièce en or, nous allions en augmenter la valeur.

Aucun de nos “faires” relatifs ne peut nous rapprocher de notre nature absolue. Ce n’est que du point de vue relatif, celui du personnage, que nos entreprises ont une importance et qu’elles semblent retirer ou procurer du gain. L’abandon du personnage (la période où il n’est plus investi) marque l’arrêt de son propre jeu et aussi de tous ses “faires”, comme de tous ses jugements.

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