La Grande Ouverture

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Lorsque nous laissons les sollicitations de l’esprit, nous retrouvons notre cœur.
Quel est-il ce cœur ? C’est une prise sur la vie, sur le vivant.
Ici, rien à négocier, juste du “live”, un jaillissement direct.
Ça vit… Ça grouille… Ça abonde… Ça emplit, indépendamment du beau et du laid, de l’agréable et du désagréable.
C’est l’Éclat spontané, qui n’est ni bien ni mal, seulement flux de vie.

Ce que nous percevons comme de l’ennui, n’est que le “reset” permanent, ou l’auto-libération que nous offre la nature. Malgré tout ce que nous avons vécu depuis notre venue dans ce monde, après toutes ces années, ici, maintenant, il ne reste rien… absolument rien… Seulement la Grande ouverture, immuable depuis le début. la nature est juste présente, très simple, très disponible, très englobante, sans la nécessité d’une recette particulière.

Notre “remplissage” n’a d’autre but que de lui faire écran, afin de l’ignorer et d’alimenter “l’histoire” que s’invente l’esprit.

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Note : Derrière notre distraction, ce regard de bébé, le “regard premier”, demeure… “reste…”.
C’est en cela qu’il ne s’agit pas d’un maintien, mais d’une “vacance”, d’une disponibilité, d’un rafraîchissement naturel, qu’il nous revient d’autoriser, ou plus simplement de ne pas occulter. J’ai déjà évoqué cela lors d’un échange avec Jean : “Conscience” . Malgré notre illusionnement, nous demeurons dans la vérité. Seulement, nous ne la connaissons pas (ou plus). Ne pas se distraire, c’est ne pas se détourner de cet éclat spontané. On pourrait dire, c’est “apprivoiser”, ou s’en “remettre” à “l’Ouverture” que nous nous employons à restreindre vainement depuis si longtemps. Lorsque nous refusons d’alimenter notre distraction, il ne reste plus de condition, ni d’atermoiement pour vivre la Présence. Ainsi, spontanément, c’est son flux qui nous emplit et qui nous nourrit.

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