La volonté avant la nôtre
Là, dans cet instant, si nous renonçons à toute action, toute velléité de nous animer, nous constatons que nous continuons d’être, indépendamment de nous. L’Êtreté s’affirme, se proclame d’elle-même, sans que nous ayons besoin d’intervenir.
Puisque le fait d’être, l’essentiel de la vie se produit sans un choix personnel, y a-t-il besoin de “nous”, de “quelqu’un” pour exercer une volonté ? Est-ce que notre volonté est bien la nôtre, si nous sommes ici malgré nous, sans adhésion initiale de notre part ?
Tout ce que nous pensons décider dans cette vie nous appartient-il, lorsqu’en premier lieu le fait “d’Être” ne nous appartient pas ?