Libre des réussites, des échecs

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Bien sûr, personne n’arrive à s’abandonner vraiment. Nous sommes inévitablement en échec, mais c’est encore celui du personnage. Alors, c’est ici que se joue le véritable abandon, car il concerne notre “image”, notre attachement envers ce que nous croyons être notre identité. Nous pouvons aussi abandonner “celui” qui échoue et qui souffre de ne pas réussir.

Le personnage est capable de prendre tous les traits pour conserver sa place. A ce stade, tout état, toute forme relative profitent à l’imposteur afin de s’imposer et d’empêcher notre libération. Celle-ci survient dès lors où nous regardons ces formes et ce jeu variables depuis l’Être. Nous sommes libérés et libres en l’Êtreté parce qu’elle n’est pas un état secondaire, mais l’Êclat originel.

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