Sommes-nous prêts ?
Il est intéressant de voir combien il est difficile, pour nous, de s’abandonner. Pourtant, lâcher le personnage et son jeu, c’est laisser tomber quelque chose d’inexistant. Ça l’est tellement, qu’on se demande comment s’y prendre et aussi de quelle façon ça peut être “lâchable”. C’est pour cela qu’il m’arrive de dire : “l’illusion n’est qu’illusion”…
“L’abandon” est une invalidation du problème. Bien qu’elle soit apparente et encombrante, toute notre problématique est vide. Ici, invalider, ne veut pas dire “passons notre chemin, il n’y a rien !”. Cela signifie que nous reconnaissons que de réel, il n’y a que cette Présence et l’Éclat spontané de l’Êtreté. Aussi, depuis le début, nous ne faisons que nous raconter une “histoire”.