La demeure de l’Esprit

Contempler commence par un changement radical de référentiel en notre être.
De façon formelle, au lieu de prendre comme point d’appui la logique mentale et notre savoir pour avancer, c’est sur la Présence spontanée de l’être, sur l’éclat immuable de la conscience que nous nous fondons. Pour le dire de manière imagée, au lieu de suivre le jeu évanescent des nuages dans le ciel, c’est l’ouverture du ciel, leur base fondamentale à laquelle nous nous référons.
Avant, pendant et après l’apparition des pensées, persiste l’éclat de la conscience. Nous pouvons croire que celle-ci peut varier. Cependant, c’est seulement notre attention à son égard qui change. À tout moment, nous pouvons la regarder.
Au lieu de chercher à nous établir sur l’aspect changeant et instable de l’esprit, c’est dans sa nature immobile que nous demeurons.

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