Les occupations du personnage
Contempler c’est tourner le dos au “personnage” et s’extraire de la volonté qui l’anime. L’effet produit est alors comparable à une baudruche qui se dégonfle. Nous laissons tout un “jeu” avec mille choses, mille centres d’intérêt, qui d’un coup ne nous appartiennent plus. Le seul fait d’Être, d’assumer dans la compagnie du vivant nous comble, nous emplit.
Nous n’avons jamais eu besoin de tous ces artifices, de tous ces besoins, de toutes ces occupations… Nous avions seulement besoin d’Être vrais, “d’être avec”, d’être en “Cela qui EST”. Ce lien et cette appartenance nous l’avions déjà, mais nous ne le reconnaissions pas. Nous ne le vivions pas.