Oublier son personnage
Nous pouvons congédier notre “personnage”, car il ne sert à rien. Malgré toutes ses bonnes intentions, il ne fait que retarder la libération.
Tant que pris dans son jeu, que soumis à sa logique nous voulons intervenir pour notre éveil, nous l’empêchons. Nous ne faisons qu’entretenir l’idée d’un “autre”, celle d’un dedans et d’un dehors. Nous restons duels et agissons avec duplicité.
C’est le fait de s’oublier dans la Vision pure de l’instant, de s’accorder la pleine adhésion au vivant, qui nous libère naturellement de nos projections et de l’idée d’un second.
Se simplifier dans l’unique instant nous redonne la vision unitaire.
En nous, il ne manque rien. C’est de ce qui est en trop dont nous devons nous défaire.